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Mes récits de voyage
1 avril 2007

Mardi 9 août 2005 : Edfou – Kom Ombo

Visite du temple d’Horus

Plan du temple :

La ville d’Edfou, se trouve sur la rive orientale du Nil, à mi-chemin entre Thèbes et Assouan. Elle était nommée Djeba par les Égyptiens et Apollinopolis Magna par les Grecs. Capitale du deuxième nome dans l’antiquité, à la croisée de plusieurs voies importantes, cette localité doit sa célébrité au majestueux temple très bien conservé, que l’on peut encore visiter aujourd’hui. Il était consacré au dieu Horus.

Horus = Dieu faucon, possédant 3 représentations

- Faucon

- Homme à tête de faucon

- Astre ailé entouré de deux cobras protecteurs

Ce gigantesque temple, second par la taille après celui de Karnak, était orienté selon un axe sud-nord. Bien qu’il soit de conception tardive, il offre une vision très proche d’un temple égyptien de la période classique :

- Un monumental pylône d’entrée (avec ses 36 mètres, il est le plus haut pylône d’Égypte) représentant le roi Ptolémée XII combattant face à Horus

- Une cour à portique

- Un sanctuaire entouré de chapelles.

Les nombreuses salles du sanctuaire avaient chacune une fonction bien précise : trésor, chambre des offrandes, vestibules, bibliothèques et laboratoires. D’autres pièces servaient également de chapelles pour des divinités secondaires.

Une de ces salles abrite la reconstitution de la barque sacrée d’Horus.

Ce temple était le théâtre d’une très importante fête, celle dite du « Mariage Sacré » qui avait lieu une fois l’an. Au cours de celle-ci, la déesse Hathor remontait le Nil depuis son temple de Dendérah pour s’unir à Horus d’Edfou. À l’issue de ces réjouissances, qui duraient environ deux semaines, naissait le dieu-fils Harsomtous "Horus qui réunit les Deux-Terres". Ainsi, la triade divine était à nouveau régénérée.
Ce temple fut fondé en 237 av. J.-C. sous le règne de Ptolémée III Évergète, sur un temple plus ancien existant sous Thoutmôsis III (XVIIIe dynastie). Il sera achevé 188 ans plus tard, en 57 av. J.-C., par Ptolémée XII Néos Dionysos. C’est cependant au pharaon Nectanébo II (XXXe dynastie) que l’on doit la construction du naos en granit de 4 mètres de haut qui se trouve toujours en place dans le sanctuaire. Il servait à abriter la statue divine.
Les premiers Chrétiens y installeront une église et des chapelles comme l’attestent encore les croix et inscriptions gravées à l’intérieur du temple. Ce serait eux qui ont martelé les effigies. Comme tous les grands sanctuaires de l’ancienne Égypte, le temple d’Edfou sombrera ensuite dans l’oubli et sera envahi par les sables. C’est en 1860 que le grand archéologue Auguste Mariette entreprit le dégagement de l‘édifice. Les murs antiques allaient alors pouvoir enfin révéler les merveilleuses scènes mythologiques ainsi que les milliers d’inscriptions hiéroglyphiques qui sommeillaient là depuis des siècles.

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Visite du temple de Kom Ombo

Plan du temple

Situé à une quarantaine de kilomètres au nord d’Assouan, au cœur d’un important bassin agricole, le temple de Kôm-Ombo a remplacé, à l’époque ptolémaïque, un ancien sanctuaire de dimensions moindres (blocs d’un Sésostris, d’Aménophis I, d’Hatchepsout, de Thoutmosis III et de Ramsès II).
Il se dresse au sommet d’une colline, le long du fleuve qui, par érosion, a fait disparaître plusieurs installations annexes.

De façon fort originale, le temple de Kôm-Ombo est un temple double, dédié à deux triades distinctes ; l’une est dirigée par le dieu-faucon Haroëris (Horus l’Ancien), l’autre par le dieu-crocodile Sobek ; le jeu complexe des portes permettait de les isoler ou de les associer selon les nécessités du culte.

À l’arrière du pylône, dont il ne reste que quelques assises, une vaste cour donnait accès à deux salles hypostyles : le pronaos et la salle d’apparition

Puis trois autres salles conduisent vers le double sanctuaire. Outre les cartouches des souverains lagides, on note ceux d’empereurs romains, dont Macrin et Diaduménien (217). Une scène gravée sur le mur d’enceinte est unique : entre le roi agenouillé et le dieu est figurée une sorte d’armoire contenant des instruments de chirurgie.

On y trouve également le premier calendrier du monde.

À l’avant du temple se trouvait un mammisi (temple de la Naissance), œuvre de Ptolémée Évergète II, qui a été en grande partie emporté par le Nil.

La chapelle d’Hathor est mieux conservée ; selon une inscription en grec, elle fut décorée sous l’empereur Domitien par dame Petronia et ses enfants, en l’honneur d’Aphrodite ; on y trouve aujourd’hui entreposées des momies de crocodiles provenant de la sépulture de ces animaux sacrés située à un kilomètre au sud du temple.

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