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Mes récits de voyage
1 juin 2008

Istanbul

En octobre 2007, j’ai eu l’opportunité de passer 3 jours à Istanbul pour un congrès.
Voici en quelques mots et photos le résumé de mon séjour.

Bordée au sud par la mer de Marmara, Istanbul s’étend de part et d’autre du détroit de Bosphore qui sépare l’Europe de l’Asie. Un autre bras de mer la pénètre, la Corne d’Or, qui forme un port naturel.

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Cinq fois par jour, les haut-parleurs installés au sommet des minarets appellent à la prière dans toute la ville. Bien que l’état turc soit officiellement laïc, plus de 99% de ses habitants sont musulmans. La plupart appartiennent à la branche sunnite de l’islam.

Quelques mosquées d’Istanbul :
Sainte-Sophie
Dédiée à l’origine à la Sagesse divine, Sainte-Sophie témoigne depuis plus de quatorze siècles de la grandeur et du raffinement de l’Empire byzantin. Son architecture a influencé de très nombreux monuments.
L’empereur Justinien inaugura en 537 ce vaste édifice, construit sur le site de deux sanctuaires antérieurs. Les Ottomans le transformèrent en mosquée au XVème siècle ; ses minarets, ses mausolées et ses fontaines datent de cette époque. Des tremblements de terre imposèrent de renforcer la structure de Sainte-Sophie, alourdissant sa silhouette, afin qu’elle puisse soutenir sa coupole.
Conçu comme un miroir terrestre des cieux, l’intérieur de Sainte-Sophie réussit à donner un véritable sentiment d’élévation en attirant le regard vers le sommet de sa haute coupole centrale. Il a conservé quelques-unes des mosaïques figuratives. Ces remarquables œuvres d’art byzantines remontent pour les plus anciennes au IXème siècle, après l’époque iconoclaste, mais quelques plafonds à motifs, en particulier ceux du narthex et du vestibule des Guerriers adjacent, datent de la décoration originelle du VIème siècle.

La mosquée de Soliman
La plus importante mosquée d’Istanbul est un monument à la mémoire de son architecte, le grand Sinan, et de son fondateur, Soliman Ier le Magnifique. Construite entre 1550 et 1557 au-dessus de la Corne d’Or dans le parc de l’ancien palais, l’Eski Saray, elle comprenait diverses institutions charitables et éducatives. L’ensemble formait le külliye dont l’Imaret, la cantine populaire, nourrissait chaque jour plus de 1000 pauvres de la ville, musulmans, juifs ou chrétiens. Ces anciennes dépendances, hôpital, médersas et caravansérail, entourent toujours le sanctuaire.

La mosquée Bleue
Le sanctuaire que fit construire au début du XVIIè siècle le sultan Ahmet Ier est un des édifices religieux les plus célèbres du monde. Il doit son nom de mosquée Bleue à la couleur dominante des carreaux d’Iznik qui décorent l’intérieur. Le soir, l’élégante façade et les minarets autour desquels volent des mouettes, illuminés par des projecteurs, sont féériques. Dirigés par l’architecte Mehmet Aga, les travaux ambitieux qui contrastaient avec le déclin que connaissait l’empire durèrent de 1609 à 1616. Des dévots reprochèrent à la mosquée aux six minarets de vouloir égaler de façon sacrilège la Kaaba de la Mecque.

La Citerne-Basilique
Superbe ouvrage byzantin, la vaste citerne souterraine, ou Palais englouti, est l’attraction touristique la plus originale d’Istanbul. Construite sous Constantin, elle prit ses dimensions actuelles sous Justinien en 532 et servait principalement à alimenter le Grand Palais situé de l’autre côté de l’Hippodrome. Un siècle après avoir conquis la ville, les Ottomans découvrirent la citerne en voyant des Stambouliotes tirer de l’eau et pêcher des poissons grâce à des trous dans leurs caves. Musique classique et bruissement de gouttes d’eau composent le fond sonore de la visite. Bien mises en valeur par l’éclairage, 336 colonnes d’une hauteur de 8 m supportent les voûtes du réservoir dont un tiers environ fut muré au XIXè siècle. Dans l’angle le plus éloigné à gauche, deux colonnes reposent sur des bases ornées de têtes de Méduse. Ces sculptures indiquent que les Byzantins remployèrent les matériaux de monuments plus anciens ; elles pourraient provenir d’un sanctuaire païen dédié aux Nymphes.

Le Palais de Topkapi
Entre 1459 et 1465, peu après sa conquête de Constantinople, Mehmet II fit construire ce vaste palais pour y établir sa résidence principale. Au fil des siècles et des ajouts successifs des différents sultans, il prit la forme d’une série de pavillons au sein de quatre vastes cours, version en dur des camps de tentes des tribus nomades dont étaient issus les Ottomans. Siège du gouvernement jusqu’à son déménagement à la Sublime Porte au XVIè siècle, le palais abritait une école qui formait des fonctionnaires et des soldats. Abandonné par Abdül-Mecit Ier en 1851 pour le palais de Dolmabahçe, Topkapi devint ensuite un musée, et ouvrit ses portes au public en 1924.

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